Quennoz
Ancien prénom germanique Koïng, latinisé Coënus (Académie chablaisienne, XXXII, 90), d’où Cuno, Conon, Laurent Cuenoz (1400, 1416), Kuonoz (1410), Kuno (1414-1435), Cueno (1431), Cuono (1439), bourgeois de Sion,
participe aux affaires communales 1400-1439, avec les autres représentants de la ville. Il est cité en 1400 lors de la confirmation d’un traité entre le Valais et la Savoie, puis en 1410 lors d’une alliance entre les deux Etats, en 1414 lors de l’élaboÂration des statuts de la ville de Sion, en 1416 pour la prestation d’obéissance au vicaire général établi par Guillaume II de Rarogne, en 1435 dans un mémoire remis par la ville au Chapitre au sujet de
difficultés entre les citoyens et l’évêque André de Gualdo, en 1439 dans un accord entre la ville et le Chapitre; il est nommé en qualité de consul et syndic en 1410, syndic en 1431. Il était sans doute originaire du Haut-Valais où l’on rencontre, dès le XIVe siècle, des familles Kuno, Kuono, Kunis, Kunen, Cuonen, Kuonen. A Conthey se rencontre dès le XVIIe siècle la famille Cuenno, Cuennoz, Quennoz, Quénoz, qui occupe des charges dans la châtellenie aux XVIIe et XVIIIe siècles; Jean est mentionné en 1688 comme ancien major de Daillon; Jean, notaire, châtelain 1720, 1726; Jean (le même?), notaire, capitaine 1746; Théodore, notaire, châtelain 1736, 1745; le père ThéoÂdore ou Théodoret, capucin, de St-Séverin, prêtre 1701, mort 1717 à Thonon, paraît être un Quennoz.
|